Ecoles primaires de la région Guiè Burkina FasoScolarité des enfants 2013
Centre d'Instruction et d'Education Rural
L’enthousiasme grandissant !
Construites récemment, les classes de l’école B à Guiè sont claires et spacieuses, propices à l’étude.
L’année scolaire 2012-2013 qui tire à sa fin connaît une grande ferveur malgré les difficultés rencontrées ça et là. Grâce au parrainage primaire qui rend l’école accessible à tous les enfants, nos écoles partenaires accueillent plus d’enfants d’année en année, d’où la nécessité de normaliser certaines écoles qui ne comptent que trois classes et reconstruire d’autres écoles, comme celle de Babou qui est en très mauvais état.
Très vétuste, l’école de Babou menace de s’écrouler par temps de pluie.
Avec la saison pluvieuse qui s’annonce, les cours deviennent assez chaotiques car les enseignants de cette école sont obligés de renvoyer les élèves chez eux à chaque fois qu’une pluie se prépare, de peur que le bâtiment ne s’écroule sur les enfants.
Il faut bien avouer que les difficultés sont vraiment innombrables : écoles saturées et classes pleines à craquer, bâtiments délabrés, manque de table-bancs et de manuels scolaires, insuffisance des cantines scolaires…
Malgré cela, chacun tient bon et enseignants, élèves et parents d’élèves se serrent les coudes à la recherche du savoir.
Dès les premières semaines, écoles et collèges ont été envahis pour les inscriptions scolaires. Les cours ont aussitôt commencé dès les premiers jours. Beaucoup de classes sont cependant restées sans instituteur pendant deux ou trois mois. Dans les écoles à six classes, trois instituteurs sur six manquaient. Certaines écoles ont dû faire appel à des jeunes qui avaient le BEPC pour occuper les enfants en classes.
En réponse à ce manque crucial, le gouvernement a recruté pour la 2ème fois des enseignants pour l’ensemble des postes vacants.
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